Les défis actuels et futurs du nucléaire en France

Marick
6 minutes de lecture

L’approvisionnement en uranium et ses limites

Dans le contexte d’urgence climatique et de crise énergétique récente, l’avenir du mix électrique français suscite des interrogations. D’une part, l’uranium est extrait à l’étranger, ce qui peut poser problème, notamment en cas de conflit géopolitique. Heureusement, la France diversifie ses sources d’approvisionnement. Outre le Niger, elle peut également compter sur le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, la Namibie et l’Australie. De plus, les risques de défaillance au niveau de l’importation doivent être nuancés, car l’uranium est relativement facile à stocker. En outre, une autre question à considérer est celle de l’épuisement des ressources. En effet, même si l’uranium se trouve dans le monde entier dans les environnements rocheux, cela ne signifie pas que la ressource soit inépuisable. De plus, ce n’est pas n’importe quel type d’uranium qui est nécessaire pour faire fonctionner une centrale nucléaire. D’une manière générale, c’est l’uranium-235 qui est requis, représentant moins de 1% de la ressource mondiale selon . Enfin, l’utilisation de l’uranium soulève des questions sur la pollution liée à son extraction : particules de poussière radioactive et toxines présentes dans l’eau et le gaz radon. Cependant, des régulations strictes encadrent ce processus d’extraction, ce qui permet de limiter les risques sur l’environnement et la santé des personnes selon .

La difficulté avec le traitement des déchets radioactifs

L’une des principales critiques adressées à l’énergie nucléaire réside dans sa production de déchets radioactifs. Sur son site web, EDF explique que ces déchets sont emballés dans des conteneurs d’acier inoxydable et stockés dans l’installation de La Hague d’Orano.

Gestion responsable de l’électricité et des factures

Pour mieux comprendre l’importance du nucléaire en France, il faut prendre en compte que celui-ci permet de maintenir un prix plus bas de l’électricité par rapport à nos voisins européens. Toutefois, avec la hausse récente des prix du gaz et des énergies renouvelables, les factures augmentent pour les consommateurs français.

Le rejet d’eau chaude dans l’environnement

Il est souvent question de l’impact des centrales nucléaires sur les milieux aquatiques. L’utilisation de l’eau a été critiquée, surtout pendant les périodes de canicule, et certains y voient une vulnérabilité pour l’énergie nucléaire, car elle pourrait ne pas fonctionner pendant les périodes de forte chaleur. Pour comprendre le rôle de l’eau dans les centrales nucléaires, il est important de rappeler qu’elles fonctionnent grâce à plusieurs circuits. Dans les réacteurs à eau pressurisée, la technologie utilisée en France, le circuit primaire chauffe l’eau pour ensuite la transmettre au circuit secondaire qui produit de la vapeur. C’est ainsi que la turbine se met en mouvement et alimente ensuite le générateur qui produit de l’électricité. Une fois pompée depuis la mer, l’eau est renvoyée à la fin de son parcours. Dans un circuit fermé, l’eau du circuit tertiaire est refroidie dans une tour de refroidissement avant d’être déversée en partie dans l’atmosphère et en partie dans un plan d’eau. Les quantités d’eau prélevées sur les plans d’eau sont relativement faibles, ce qui permet aux centrales de s’implanter près des rivières ou des cours d’eau. Durant une canicule, il n’y a pas de risque de manquer d’eau, car les mers et les rivières ne s’assèchent jamais. L’eau rejetée est beaucoup plus chaude pour les centrales fonctionnant avec un circuit ouvert, généralement situées près des océans. Afin de minimiser ces effets néfastes sur l’environnement, des réglementations strictes s’appliquent aux centrales nucléaires concernant les limites de température de l’eau rejetée dans l’environnement. Généralement, pendant les mois d’été, l’eau rejetée ne doit pas dépasser 28 degrés Celsius (82°F). Cependant, pendant les canicules, il est déjà arrivé que cette limite soit temporairement dépassée afin de ne pas entraver le fonctionnement des sites nucléaires.

Le risque d’accident nucléaire

Évidemment, lorsqu’on parle des inconvénients de l’énergie nucléaire, on pense aux risques d’accidents. En France, l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) fournit sur son site web des informations sur les risques réels liés à l’énergie nucléaire sur le territoire français. L’IRSN énumère les risques possibles : rupture du système de refroidissement du réacteur entraînant un rejet dans l’atmosphère ou les rivières légèrement contaminées par des éléments radioactifs ; dans les cas plus graves, la fusion du combustible avec un rejet de produits hautement radioactifs dans l’environnement ; une panne électrique conduisant à la paralysie du réacteur. Quant aux risques de tremblements de terre ou d’attentats terroristes, l’IRSN souligne leur faible probabilité et le fait qu’ils sont pris en compte lors de la conception des sites nucléaires. De plus, la recherche sur les nouvelles générations de réacteurs prend cela en considération et promet une sécurité accrue. Dans une publication de la Cour des comptes sur , l’institution souligne la difficulté de trouver une méthode

Partager cet article
Avatar photo
Par Marick
Fort de mon expérience, je navigue avec agilité à travers les méandres des événements qui façonnent notre monde contemporain. Ma passion pour le journalisme se traduit par une quête inlassable de la vérité, alliant rigueur et sensibilité dans mes reportages. En tant qu'observateur averti, je m'efforce de fournir à mon public des analyses perspicaces et des récits captivants, offrant ainsi une perspective éclairée sur les enjeux locaux et mondiaux. Mon engagement envers l'excellence journalistique se manifeste à travers la recherche constante de la profondeur et de la nuance, afin de partager une vision équilibrée et informée des événements qui façonnent notre époque.
Lasser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *